L'installation de Jacques

 


 

1. Préambule

    Jacques, 28 ans. Travaillant dans la R&D automobile et diplômé des Arts et Métiers, je vis aujourd'hui à la limite de la banlieue parisienne. Ma copine depuis 9 ans a un WAF (wife acceptance factor) proche de 100% du moment que mon installation soit dans une salle dédiée et que cela ne coûte pas un sous ! ! !

    J'ai tout d'abord été attiré par la haute-fidélité. Au lycée je lisais la Nouvelle Revue Du Son, de quoi rester "idiophile" toute sa vie. Mais en fait, très curieux et amorçant une carrière scientifique, le tri a été vite fait entre l'importance d'un positionnement rigoureux des enceintes et le sens de la prise de courant :-).
    Le home-cinéma commençait a faire une timide apparition dans la NRDS, et au départ je dénigrais ce concept aux antipodes de la conception audiophile qui, dans la simplicité absolue, recherche la perfection sonore. Et puis les deux magasins d'audio-vidéo de ma ville ont fait des salons. Voir T2 et LE GRAND BLEU en LD en Dolby Surround et sur grand écran...Fini les cheveux à couper en quatre pour la reconstitution d'une image sonore capricieuse, désormais le grand spectacle était immédiatement disponible sans faire attention au sens du câble.

    Le lecteur de LD acheté d'occasion fut le point de source d'une éternelle réorganisation du salon m'obligeant à jongler avec l'humeur de ma mère et la longueur des câbles de la chaîne HIFI. Le bac en poche, c'était parti pour 5 années d'internat dont 2 d'internement en classe préparatoire ; je vivais le home-cinéma le temps du week-end en devant tout démonter le dimanche soir venu. L'apparition d'un complexe de cinéma dernier cri augmenta d'un cran mon exigence : Les bandes sons Dolby SRD et DTS qui m'avaient tant marqué n'étaient que pitoyablement restituées 9 mois plus tard par un mixage Dolby surround totalement atrophié... Non seulement, il me fallait une pièce dédiée, mais surtout ces nouveaux formats à domicile devenaient indispensables pour un plaisir renouvelé.

    Ma dernière année d'étude s'est effectuée à Paris ce qui fut l'occasion de visiter quelques 20 magasins ; de celui de 30 mètres carrés à celui qui vérifie votre RIB avant de vous parler. Immédiatement accroché au rendu du DD, l'image du DVD est restée pour moi pendant des mois inférieure à celle du LD. Je suis en effet totalement allergique aux pixels et autre artefact numériques et les premières galettes pressées ne reflétaient pas une grande maîtrise de la compression MPEG. Jusqu'à je trouve un magasin qui est vraiment su le mettre en bonnes conditions, c'était à MOVIE STORE. Leur BARCO 508 avait une image magnifique... Je n'avais plus qu'une obsession ; passer au DVD...

    Dans le même temps, le net gratuit à l'école m'a permis de choisir mon lecteur, j'ai découvert homecine.com qui était alors à la recherche d'articles techniques. Travaillant depuis de nombreuses années sur un caisson de basses DIY, ayant lus les principaux livres qui traitaient d'électroacoustiques, j'ai mis en ligne mon premier article en février 99. Depuis j'ai quelques peu étoffé mes écrits mais la réalisation personnelle de mon projet à repris la priorité depuis 2 ans.

    Après avoir vu et entendu en magasins et au cours de nombreux salons des dizaines et des dizaines de configuration à plus de 100 KF et frisant même avec le million, je crois qu'à peu de chose près on peut avoir pour le vingtième du prix un système d'une qualité au moins égale sur certain critère tel que directivité du son et naturel de l'image. Aussi, je tiens à partager avec les autres passionnées mes découvertes, pour que désormais, façades dorées et appareils à plus 10 kg ne soit plus un critère d'achat.

 

 



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