L'image
du HOME-CINEMA
1.
LES DIFF?RENTES MANI?RES DE STOCKER
UNE IMAGE.
1.1.
Les 4 formats.
1.2. Ou les trouver ?
1.3. Le traitement de l'image.
2. STANDARDS
D'ENREGISTREMENT.
2.1.
Le NTSC.
2.2. Le PAL.
2.3. le SECAM et le MESECAM.
3. L'IMAGE
VID?O.
3.1. Pour
ce qui est du DVD.
3.2. Le progressif.
3.3. Pour ce qui est de la Playstation 1.
3.4. Diff?rence entre format cin?ma et format vid?o.
3.5. Le 16/9 anamorphique.
3.6. Le scandale TITANIC.
3.7. Le procédé Macrovision.
3.8. La synchronisation.
3.9. Frequence de balayage et bande passante.
4. TAILLE
DE L'IMAGE N?CESSAIRE.
4.1.
Le crit?re THX.
4.2. Le probl?me du lignage.
5. LES
DIFF?RENTES QUALIT?S D'UNE IMAGE.
5.1.
Le rapport signal/bruit.
5.2. La d?finition.
5.3. La Colorim?trie.
5.4. La g?om?trie.
5.5. La convergence.
6. LES
DIFF?RENTES TECHNOLOGIES DE DIFFUSEUR VID?O.
6.1.
Les t?l?viseurs.
6.2. Les vid?oprojecteurs.
6.3. Les ?crans plasmas.
6.4. Les r?troprojecteurs.
Nous allons
traiter d?sormais la partie vid?o de nos installations home-cinema.
Nous avons ? notre disposition 3 sources vid?o : le magn?toscope
VHS, le lecteur de laserdisc et le lecteur de DVD. Ces trois sources
ont de nombreuses diff?rences. Auparavant, rappelons les diff?rentes
mani?res de stocker une image.
1.
Les diff?rentes mani?res de stocker une image.
1.1. Les 4 formats.
Une image telle
qu'on peut la voir est le r?sultat d'une ?mission de lumi?re. Cette
lumi?re est en fait compos?e d'une multitude d'ondes lumineuses
avec de nombreuses fr?quences m?lang?es ce qui en fait une information
particuli?rement complexe ? g?rer.
Ce ph?nom?ne
analogique peut ?tre fig? de mani?re analogique comme sur une pellicule
photo ou une pellicule cin?ma. Ou bien elle peut ?tre transform?e
en signal ?lectrique pour nos appareils vid?o. Pour ce faire on
utilise une technique appel?e t?l?cin?ma. 3 capteurs, rouge, vert
et bleu vont filmer la lumi?re issue de la pellicule qui d?file
juste devant eux tout comme le ferait une cam?ra vid?o triCCD. Le
signal est alors RVB. N?anmoins ce format de vid?o est d?licat ?
stocker et ? travailler en raison de son importante r?solution.
Il n'est donc utilis? que dans le transport direct de l'image comme
pour le cas d'une carte graphique qui envoie directement et sans
stockage l'image ? un moniteur informatique.
D?s que l'on
cherche ? stocker des images, un autre proc?d? de stockage appel?
YUV ou encore composante est alors utilis?. La diff?rence avec le
RVB se r?sume en une image noir et blanc sur laquelle on vient greffer
deux images bas?es sur les couleurs principales.
Si on veut un
format de stockage encore plus ?conome en place on utilise le format
appel? Y/C ou encore S-vid?o. L'image est alors compos?e d'une image
en noir et blanc et d'une image qui porte les couleurs. La premi?re
est appel?e luminance la deuxi?me est appel?e chrominance.
Si on doit encore
condenser l'image on m?langera la luminance et la chrominance pour
obtenir un format appel? CVBS ou encore composite.
1.2. Ou les trouver ?
Apr?s ce bref
r?capitulatif voyons dans quel type d'appareil ces diff?rents formats
sont utilis?s. Le RVB est surtout utilis? en informatique. La r?solution
atteint 800 points par ligne. Dans cette configuration, le RVB est
enrichi de signaux appel?s synchro horizontale et synchro verticale,
quelquefois appel?s "RVB pro" (il faut alors 5 conducteurs plus
1 masse). La connectique utilis?e est principalement sur fiches
BNC. Pour la vid?o domestique, c'est une prise P?ritel qui est utilis?e
( appel?e aussi prise SCART). Dans ce cas, les deux signaux de synchronisation
sont m?lang?s au signal de vert (il faut alors 3 conducteurs plus
1 masse).
Le YUV est utilis?
dans toutes les machines vid?os professionnelles comme les magn?toscopes
BETACAM ou encore les magn?toscopes DV et bien sur, sur les lecteurs
de DVD. La r?solution atteint 600 points par ligne pour un lecteur
de DVD. Sur ces trois types de machines, l'information ?tant enregistr?e
en YUV, elle peut ?tre restitu?e en l'?tat. N?anmoins certains magn?toscopes
DV et certains lecteurs de DVD ne proposent pas la connectique pour
le r?cup?rer directement. Remarque : suivant que le YUV est restitu?
de mani?re analogique ou num?rique, il peut se d?signer par l'appellation
Y-Pb-Pr ou Y-Cb-Cr. La connectique est constitu?e de fiches cinch
ou BNC (il faut alors 3 conducteurs plus 1 masse).
Le Y/C est utilis?
dans les magn?toscopes S-VHS et HI-8. La r?solution atteint 400
points par ligne pour un magn?toscope S-VHS. La connectique utilis?e
est une prise nomm?e " Ushiden " ou encore " mini-DIN 4 broches
" (il faut alors 2 conducteurs plus 1 masse). Lorsque cette prise
est pr?sente sur nos lecteurs DVD, le signal qui en sort r?sulte
d'un appauvrissement du signal YUV originel.
Le CVBS est
utilis? dans tous les magn?toscopes VHS, la r?ception hertzienne
et le laserdisc. La r?solution atteint 240 points par ligne pour
un magn?toscope VHS. Quand un lecteur de laserdisc poss?de une sortie
RVB ou Y/C, cela ne veut pas dire que l'image a ?t? enregistr?e
sous ce format. De m?me les lecteurs de DVD poss?dent tous une sortie
composite qui r?sulte de l'addition de la luminance et de la chrominance.
1.3. Le traitement de l'image.
Ce qu'il faut
bien comprendre, c'est que l'image vid?o sera toujours finalement
convertie en RVB, que ce soit dans un t?l?viseur o? il existe trois
faisceaux d'?lectrons distincts ou encore dans un projecteur tri-tubes
ou m?me un projecteur LCD. Dans l'absolu, il faudrait pour une meilleure
qualit? d'image n'utiliser que le RVB. Mais, mis ? part lors d'un
direct sur les plateaux de TV , nous sommes oblig?s d'utiliser au
minimum le YUV. Voil? pourquoi ce type de sortie est tant pl?biscit?.
Et chose tr?s
importante, c'est que tout t?l?viseur, m?me s'il ne poss?de qu'une
entr?e composite et qu'il ne co?te que 1000 francs, travaille ?
l'int?rieur en composite puis Y/C puis en YUV et finalement en RVB.
Quand un t?l?viseur re?oit un signal composite, il filtre la couleur
de la lumi?re. Suivant le standard (PAL,NTSC?), la fr?quence de
filtrage diff?re. Puis la chrominance rentre dans un circuit de
s?paration de la couleur. C'est ici que la couleur est transform?e
en deux signaux R-Y et B-Y (respectivement le U et le V de YUV).
Suivant le standard, c'est cette puce qui devra utiliser des algorithmes
diff?rents. A partir de cette endroit, le NTSC et le PAL ne diff?rent
plus que par le nombre d'images par secondes. Puis suivant les t?l?viseurs,
une puce d'am?lioration de l'image (le CTI) est pr?sente. Finalement,
un dernier composant transforme le YUV en RVB et l'envoie au tube
cathodique. C'est dans ce dernier, que les signaux RVB provenant
directement de la p?ritel peuvent ?tre ins?rer. Il est donc normal
que si votre diffuseur n'acceptent pas du NTSC en composite ou Y/C,
il l'accepte bien volontiers en RVB.

Donc
quand vous avez un diffuseur et un DVD qui vous laisse le choix
entre YUV et RVB, le choix se ferra suivant les circuits utilis?s
dans le lecteur et la pr?sence ou non du CTI dans le diffuseur.
D'autre part, certains types d'appareils ont leur processeur vid?o
qui fonctionne en YUV. L'entr?e RVB est alors convertie en YUV et
sera projet? finalement en RVB (cas par exemple de l'?cran plasma
de chez Thomson). Dans ce cas, l'entr?e RVB n'a m?me pas lieu d'?tre
utilis?e pour un possesseur de DVD.
Pour
l'anecdote, sur un t?l?viseur 4/3 uniquement PAL avec pour seule
entr?e une composite, j'ai apport? des modification qui permettent
d?j? une commutation 16/9?me manuelle, une entr?e Y/C, et en cours
de mise au point, une entr?e YUV qui prend bien sur le NTSC de mes
DVDs zone 1.
2.
Standards d'enregistrement.
D'un
pays ? l'autre, diff?rents standards d'enregistrements sont utilis?s
: le NTSC, le PAL, le SECAM et le MESECAM.
2.1. Le NTSC.
Le
NTSC est un standard bas? sur 525 lignes et sur 30 images par seconde.
D'autre part il existe 2 formats de NTSC : le NTSC 3.58 et le NTSC
4 .43 . Le chiffre se r?f?re ? la fr?quence en m?gahertz de la sous-porteuse
vid?o. Suivant l'anciennet? de votre diffuseur, il peut ne pas les
diffuser, ne diffuser que le NTSC 4.43 (car le PAL est aussi en
4 .43) ou tout diffuser. Il est utilis? aux Etats-Unis et au Japon.
2.2. Le PAL.
Le
PAL est bas? sur 625 lignes et sur 25 images par seconde. Il est
utilis? dans tous les pays europ?ens sauf la France qui utilise
le SECAM pour ses diffusions hertzienne. N?anmoins tous les p?riph?riques
vid?o tel que cam?scope, console de jeu, lecteur de laserdisc et
de DVD sont en PAL. La qualit? de l'image PAL par rapport ? son
homologue NTSC n'est pas mauvaise. Si lors de d?monstration, on
utilise souvent du NTSC, cela tient souvent au fait que les titres
sortent d'abord en zone 1, et qu'? l'?poque du laserdisc, les masters
am?ricains ?taient souvent plus soign?s.
2.3. le SECAM et le MESECAM.
Le
SECAM est utilis? les diffusions hertziennes en France et en Russie.
Le MESECAM est une variante utilis? en Afrique du nord.
3.
L'image vid?o.
Une
image vid?o est en fait constitu? de 2 trames dont l'une affiche
toutes les lignes paires et l'autre toutes les lignes impaires.
C'est pour cela, que lors du d?placement d'un objet dans le sens
horizontal, vous voyez les bords gauches et droits hachur?s. D?s
lors que l'objet est immobile, les 2 trames se combinent et les
bords deviennent nets. Autrement dit la r?solution est de 625 lignes
lorsque l'image est immobile (la r?manence de l'?il entrant en jeu),
mais elle n'est que de 310 lignes lorsque l'image est en mouvement.
Rappelons
?galement que le nombres de lignes horizontales ne d?pend que du
balayage conditionn? par le standard d'enregistrement (625 ou 525
lignes). C'est suivant la source et le type de connectique utilis?
que le nombre de lignes verticales affichables distinctement va
varier entre 240 et 600 (ou points par ligne horizontale).
3.1. Pour ce qui est du DVD.
Enfin,
ce qui est bon ? savoir, c'est que sur un disque DVD, une image
Pal est constitu? de 720*576 pixels et une image NTSC 720*480 pixels.
Aucune de cette r?solution n'est au format 4/3 !
Standard d'enregistrement |
PAL |
NTSC |
r?solution horizontale |
720 |
720 |
r?solution verticale |
576 |
480 |
Nb d'image par secondes |
25 |
30 |
Nb de pixel par secondes |
10368000 |
10368000 |
Vous aurez remarqu?
qu'une seconde de PAL est aussi volumineux qu'une seconde de NTSC.
Si le PAL est un format de 625 lignes, et que le DVD fournit une
image de 576 seulement, c'est pour la raison suivante : quand une
premi?re trame vient d'?tre affich?e, le temps de retour du spot
en haut de l'?cran dure 25 lignes environs. Donc pour une image,
il y a 49 lignes qui ne sont pas affich?s. Pour le NTSC, il en est
de m?me.
3.2. Le progressif.
On
parle beaucoup des futurs DVD ? sorties progressives. C'est ? dire
qu'? la sortie YUV, l'image vid?o sera restituée par 2 trames
strictement identiques. Toutes les lignes seront affich?es simultan?ment.
L'effet est directement comparable ? un doubleur de lignes avec
? la clef une r?solution doubl?e. De plus cette solution sera encore
plus proche de l'image tel qu'elle est stock?e sur le DVD.
Si
les lecteurs de salons ne sont pas encore sortis, ou alors ? des
prix inabordables, des cartes informatiques en sont d?j? capables,
et ce, pour un prix ? peine sup?rieur ? une carte graphique ?volu?e.
Pour exploiter celle-ci, il faut un diffuseur qui supporte les fr?quences
de balayages sup?rieures ou ?gales ? 31kHz. Autrement dit, le SONY
FD1 pour les t?l?viseurs ou les vid?oprojecteurs compatible informatique
(ou ?data ?).
3.3. Pour ce qui est de la PLAYSTATION 1.
L'int?r?t
que certains portent aux r?solutions vid?o me pousse ? en parler
quand m?me. La Playstation est une source de vid?o progressive que
l'on ignore souvent. De plus la gestion du PAL vis ? vis du NTSC
est tr?s int?ressante.
3.3.1 Rappel.
Le PAL :
c'est 625 lignes dont 576 affichables (les 49 derni?res servent
au retour du spot jusqu'en haut de l'?cran). Pour la vid?o, les
625 lignes sont affich?es en deux fois ; les paires et les impaires.
On appelle cela un balayage entrelac?. 25 images par secondes en
2 demi-images = 50 Hz. Le NTSC : c'est 525 lignes dont 480 affichables
(les 45 derni?res servent au retour du spot jusqu'en haut de l'?cran).
Pour la vid?o, les 525 lignes sont affich?es en deux fois ; les
paires et impaires. On appelle cela un balayage entrelac?. 30 images
par secondes en 2 demi-images = 60 Hz
3.3.2. Trois modes de r?solutions.
Le classique
: 272 lignes non entrelacé en 25 ou 30 images seconde. Pour
que cela ressemble ? de la vid?o, la PSX envoie deux fois l'image
identique. La haute r?solution en 272 en 50 ou 60 images par seconde.
C'est toujours du non entrelac?, les lignes se superpose parfaitement.
Mais les travelling sont nets (mode haute r?solution des circuits
prototypes de WIPE OUT 3 ou dans GRAN TURISMO les circuit HiFi).
La haute r?solution bis est de 25 images par seconde ? 576 lignes,
identique ? un signal vid?o classique (page d'accueil avec le logo
qui scintille). Pour disposer du 272 lignes sur du PAL, 576/2-272=16
lignes noires d'o? des bandes noires en haut et bas. Pour disposer
du 272 lignes sur du NTSC, 480/2-272=-32 lignes d'o? une image tronqu?e
en haut et bas
3.3.3. Le rafra?chissement.
Pour ce
qui est de la vitesse, WIPE OUT 3 est calcul? en 272 lignes environ
avec une cadence de 30 images/s (basse r?solution). Si on choisit
PAL il va rajouter une pause entre chaque image pour les cadencer
? 25 images/s. La ou c'est rigolo, c'est que le compte ? rebours
de 30 secondes fait 30 secondes en Pal et 25 secondes en NTSC !
On fait donc le m?me temps en chiffre mais pas en temps (blague
!).Jouez en NTSC revient ? jouez 20% plus vite. CQFD. D'o? l'impression
r?elle de rapidit?, et le braquage plus intempestif en NTSC qu'en
PAL.
3.4. Diff?rence entre format cin?ma et format vid?o.
Quand
un r?alisateur d?cide de tourner un nouveau film, il va choisir
le format cin?ma de l'image. Les grandes productions Hollywoodiennes
sont r?alis?es principalement au format 2.35 cin?mascope et 1.85.
Dans un cin?ma, l'?cran est aux proportions 2.35 ? 1 : c'est-?-dire
que la longueur de l'?cran est 2.35 fois plus grande que la hauteur.
Si le film est enregistr? en 2.35 (Contact par exemple), l'?cran
sera enti?rement recouvert par l'image. Si le film est en 1.85 (Daylight
par exemple), l'?cran pr?sentera 2 bandes noires sur les c?t?s gauche
et droit. Elles seront d'autant plus grandes si le film est enregistr?
en 1.77 ou 1.33 (Le projet Blair witch par exemple).
Pour
ce qui est du format vid?o, il est toujours de 4/3 (1.33). Si on
veut faire tenir un film au format cin?mascope sur un support vid?o
il y aura 2 choix possibles. Soit on recadre le film, en choisissant
dans l'image 2.35, la partie la plus int?ressante de mani?re ? remplir
un ?cran 4/3, on exploite alors ? fond la r?solution du diffuseur
vid?o mais on perd une multitude de d?tails du film voir l'ambiance
m?me (dans Twister on ne voit qu'une demi-tornade ? la fois...).
Soit on ins?re 2 bandes noires en haut et en bas de l'image, le
film est dit en format cin?ma respect?. On a alors le droit ? l'int?gralit?
de l'image originale. En contrepartie on n'utilise pas toute la
surface du diffuseur vid?o.
3.5. Le 16/9 anamorphique.
Un
des gros atouts du DVD est de pouvoir g?rer une image en 16/9 anamorphique
; c'est-?-dire, sur une image 4/3, on enregistre une image ?tir?e
dans le sens de la hauteur, qui sera ensuite comprim?e lors de la
restitution. En fait, c'est une astuce qui utilise le r?le inutile
des bandes noires. Le principe est le suivant : si l'image est au
format 1.77, on la d?forme de mani?re ? remplir compl?tement l'image
4/3. C'est ensuite votre t?l?viseur ou votre projecteur qui ? l'aide
de sa commutation 16/9, va restaurer les proportions originelles
de l'image. L'int?r?t de l'op?ration est d'augmenter la r?solution
verticale de 33%. Concr?tement une image au 2.35 cin?mascope remplit
52% d'un ?cran 4/3. Elle utilise donc 0.52 x 625 lignes = 325 lignes,
le reste des lignes d?crivant les bandes noires. Si cette m?me image
est enregistr?e en 16/9 anamorphique, alors 470 lignes seront utilis?es
pour le film.
Conclusion,
une image en 16/9 anamorphique pr?sente un lignage bien moins perceptible,
limite les effets d'escaliers sur les contours obliques de l'image,
augmente la luminosit? et diminue le besoin d'un doubleur de ligne
(qui lui augmente de 100% le nombre de lignes affich?es).
3.6. Le scandale TITANIC.
Voici
le tableau qui donne le pourcentage de pixels utilis?s pour les
diff?rents formats cin?mas et la nature de l'enregistrement vid?o.
Un documentaire de 1 heure en 4/3 prend autant de place que 1h45
d'un film en 2.35 cin?mascope.
|
Format vidéo |
format cin?ma |
4/3 |
16/9 |
1,33 |
100 |
|
1,77 |
75 |
100 |
1,85 |
72 |
96 |
2,35 |
57 |
75 |
N?anmoins, pour
revenir au fait que Titanic soit enregistr? en format vid?o 4/3
(ce qui est un vrai affront ? tout les possesseurs de machines compatibles
16/9) et que leurs g?niteurs avancent que le film ?tait trop long,
Das Boot leur prouve le contraire. Sur un DVD double couche ?galement,
il dure 10 minutes de plus et il est enregistr? en 16/9?me au format
cin?ma 1.66 environ, ce qui est 35% plus gros qu'un Titanic qui
aurait ?t? en 16/9?me 2.35. Et encore, il y a deux pistes DOLBY
DIGITAL 5.1 au lieu de une sur le titre de la Fox. Il y a des claques
qui se perdent...
On peut d?s
lors voir le probl?me autrement. Comme une image de DVD est compress?e,
image par image, plan par plan parfois, un film 2.35 risque moins
de pr?senter des signes de compression outrageuse qu'un film en
1.85. On reproche parfois aux arri?res plans des images du DVD de
manquer de profondeur ou de vie.
3.7.
Le proc?d? MACROVION.
Ce proc?d? a
pour but d'emp?cher la duplication d'un programme vid?o et par ce
biais, emp?cher la vente de cassettes pirates qui d?cevront le particulier
par leur qualit? moindre. Il rajoute un signal dans l'image pour
tromper l'ajustement automatique du niveau d'enregistrement de la
vid?o des magn?toscopes. Dans les lignes qui sont en dehors de l'?cran,
il ins?re des signaux ultralumineux, le magn?toscope le percevant,
il r?duit le niveau global de la vid?o, ce qui assombrit alors l'image.
Le probl?me,
c'est que certains t?l?viseurs ou vid?oprojecteurs y sont sensibles
alors qu'ils sont sens?s ne pas contenir d'ajustement de niveau.
Il reste alors 2 solutions suivant les sources pour que notre installation
n'en souffre pas. Pour les magn?toscopes qui lisent une cassette
prot?g?e, il reste ? utiliser un bo?tier qui filtre les signaux
MACROVISION. On peut en trouver chez Conrad ?lectronic par exemple
(309 FTT r?f : 0353 990-14).Ou le construire en recherchant des
plans sur Internet. Pour les lecteurs de DVD, les 4 types de signaux
sont susceptibles d'?tre pollu?s. Et si le RVB est atteint, il faut
alors 3 filtres MACROVISION. Le plus simple est d'alors acheter
un lecteur dont la fonction MACROVISION est inhib?e. En effet, le
disque n'est pas encod? avec les signaux parasites. Il contient
juste une information qui active un circuit dans le lecteur. Pour
certains lecteurs, il est donc possible de supprimer l'action de
celui. Au d?but sur certains lecteurs, il suffisait de souder un
fil entre deux points. Maintenant certains sont vendus avec la mention
MACRO-off alors qu'aucune modification n'a ?t? op?r?e. Tant que
l'utilisateur n'essaye pas de faire de copie, il ne s'apercevra
de rien car peu de diffuseurs y sont vraiment sensibles.
Dernier point,
les ?diteurs doivent payer un droit ? MACROVISION pour activer le
circuit qui dispose de 3 niveaux de protections. Ainsi, sur certains
disques, les perturbations de l'image seront plus ou moins grandes.
Et sur d'autres, la fonction n'est pas activ?e comme pour Demain
ne meurt jamais.
3.8.
La synchronisation.
En parlant de
synchronisation, on fait allusion aux signaux qui permettent une
image stable dans le cadre du t?l?viseur. En effet une source envoie
un flot d'image, et la TV doit savoir ou se trouve le haut et la
gauche de chaque image. Si on observe l'information vid?o composite
en continue, on verra des signaux de type cr?neaux pendant le temps
de 25 lignes pour dire "voici le haut de l'image, les 288 lignes
suivantes vont ?tre les impaires", suivent alors 288 lignes toutes
s?par?es par un top qui dit "retour ? la ligne". Ensuite on verra
des signaux en cr?neaux pendant le temps de 25 lignes pour dire
"voici le haut de l'image, les 288 lignes suivantes vont ?tre les
paires". Et bien sur suivent les 288 lignes paires suivant la m?me
structure que les impaires.
Le RVB peut
voir ces signaux de synchronisation horizontale et de synchronisation
verticale ?tre v?hicul?s s?par?ment. Cette sp?cificit? est quelquefois
appel?e "RVB pro" (il faut alors 5 conducteurs plus 1 masse). La
connectique utilis?e est principalement sur fiches BNC ou DB15.
Pour la vid?o domestique, c'est une prise P?ritel qui est utilis?e
(originellement appel?e SCART). Dans ce cas, les deux signaux de
synchronisation sont m?lang?s pour n'en former plus qu'un seul (il
faut alors 4 conducteurs plus 1 masse). C'est ce que l'on appelle
le RVBS, le S d?signant la synchro composite. Il arrive aussi que
le signal de synchronisation soit m?lang? au vert, ? la mani?re
de la vid?o composite. On a alors du RVsB. Mais, rassurer vous,
ces diff?rentes mani?res de v?hiculer les signaux de synchronisation
ne se traduisent pas par des ?carts de qualit?s perceptibles.
Maintenant,
pour ce qui est du branchement d'un vid?oprojecteur, ? un ordinateur
ou ? un lecteur de DVD, plusieurs cas sont envisageables. La gestion
des synchro est identique sur la source et le diffuseur, pas de
probl?me ?videmment. Si le projecteur a une entr?e RVBHV, et le
DVD une RVBS alors il se trouve que 95 % des diffuseurs qui r?clament
une synchro Horizontale se satisfassent d'une synchro composite.
Par contre la s?paration de la synchro verticale de la synchro composite
n?cessite un circuit ?lectronique mineur. Si la source est un ordinateur
et qu'il sort un signal en RVBHV, le branchement sur diffuseur RVBS
a des chances de fonctionner en branchant la synchro horizontale
sur l'entr?e synchro composite.
3.9.
Fr?quence de balayage et bande passante.
3.9.1.
La Fr?quence verticale.
La fr?quence
verticale d?signe le nombre de retour du spot en une seconde en
haut de l'image. Sur de la vid?o 50 Hz, et bien la fr?quence verticale
est de 50 Hz (25 images restitu?es en 2 passes). En NTSC, elle est
de 60 Hz. Ces choix ont ?t? faits pour la correspondance avec le
r?seau ?lectrique locale pour minimiser les probl?mes d'interf?rences
avec l'?clairage artificiel. En mode progressif, la fr?quence verticale
est inchang?e, en mode doublage de trame, on obtient 100Hz et 120
Hz par extension au NTSC.
3.9.2.
La fr?quence horizontale.
La
fr?quence horizontale d?signe le nombre de retour du spot en une
seconde ? gauche de l'image. Nous connaissons la fr?quence verticale
qui donne le nombre de demi-images par seconde (demi-image = trame).
Ces demi-images sont constitu?s de 625 lignes divis?es par 2 pour
le PAL. D'o? la formule Fh = Fv * nb_de_ligne / 2 en vid?o entrelac?e
ou "100 Hz". La vid?o progressive donne Fh = Fv * nb_de_ligne. Vous
pouvez remarquer que la fr?quence horizontale est ?gale entre le
100 Hz et le progressive d'o? la quasi-absence de surco?t sur les
t?l?viseurs bi-modes. Quelques chiffres ? avoir en t?te : 15.7 kHz
pour l'entrelac?e, 31.5 kHz pour le 100 Hz et le progressif.
3.9.3.
La bande passante.
C'est
le dernier crit?re pour juger de l'acuit? d'un diffuseur. Sur chacune
des lignes, il faut afficher 720 points pour le DVD. Pour du PAL
en une seconde, il s'affiche jusqu'? 625*720*25 points diff?rents.
Comme un point blanc suivi d'un point noir se r?sume ? une p?riode,
la bande passante est donc de 625*720*25/2 = 5.625 Mhz. La formule
g?n?rale est donc BP = Fh*nb_de_point / 2.
Apr?s,
r?sumer la succession d'un pixel blanc suivi d'un noir, a un signal
sinus n'est pas fid?le : il faut consid?rer le signal ?lectrique
correspondant ? un signal cr?neau. Et sans entr?e dans les d?tails,
un signal cr?neaux, quelque que soit sa p?riode, pr?sente au niveau
des fronts de mont?s un signal dont la fr?quence tend vers l'infini.
Donc pour restituer un cr?neau ? 5.7 MHz, il faut un processeur
travaillant ? fr?quence largement sup?rieure pour tendre vers le
signal originel. Avoir de la marge au niveau bande passante est
donc int?ressant pour le piqu? de l'image.
La
bande passante est un gros crit?re de qualit? : comparer un DVD
avec un magn?toscope VHS, le nombre de lignes et d'images par seconde
est identique. Seule la bande passante change : elle est donc de
5.7 MHz pour le DVD et 3 fois moindre pour la cassette (2MHz). Si
vous regardez un enregistrement PAL sur VHS d'un film en format
cin?ma, vous pourrez voir une transition bande noire / image aussi
net qu'avec un DVD.
Une
derni?re remarque, pour juger de la r?solution d'un diffuseur, il
ne faut pas confondre nombre de pixels affichables et bande passante.
On diffuse une image annonc?e comme ?tant au maximum des capacit?s
du vid?oprojecteur. Elle est, supposons, correctement restitu?e.
On double la fr?quence verticale pour avoir une image plus stable,
et l'on d?passe alors la bande passante maximum de l'appareil :
L'image sera alors toujours affich?e mais la d?finition horizontale
sera alors r?duite dans le prorata du d?passement.
4.
Taille de l'image n?cessaire.
4.1. Le crit?re THX.
Un
des crit?res pour choisir la taille de son image est le principe
d'immersion. En fait si l'on veut ?tre au coeur de l'action, il
faut que l'angle que repr?sente le champ visuel qui observe l'?cran
soit suffisamment grand. Dans les crit?res THX, le spectateur doit
former avec la base de l'?cran un triangle isoc?le dont l'angle
au sommet est au minimum de 32?. Plus le spectateur s'approchera
de l'?cran, plus l'angle grandira, plus l'immersion dans l'action
augmentera. La limite est d?finie par la facilit? de suivre l'action
de gauche ? droite. Si l'on prend un angle de r?f?rence de 33?,
il faut alors avoir un recul ?gal ? 1,5 fois la base de l'image.
Imaginez ce que cela fait avec un t?l?viseur 70 centim?tres, m?me
pas un m?tre de recul. Par contre avec un moniteur informatique,
on est en plein dans ces proportions, est-ce la le secret des Doom-likes
sur PC ? c'est pour cela que nous ne sommes nombreux ? ne jurer
que par une grande image (et peu de recul). Un vid?o projecteur
peut se trouver ? partir de 4000Frs d'occasion, avis aux amateurs.
4.2. Le probl?me du lignage.
Le
deuxi?me crit?re pour choisir la taille de son image est celui de
la d?finition minimum suffisante. C'est-?-dire, quand on regarde
une image issue d'un tri-tubes, d'un t?l?viseur, un recul insuffisant
mettra en ?vidence le lignage de la source vid?o. Dans le cas d'un
projecteur LCD, ce sera la perception des pixels qui sera limitative.
Pour effectuer le calcul, il faut d?terminer l'acuit? visuelle de
l'?tre humain. Elle est commun?ment admise de 0.3 milliradians.
J'ai introduit un facteur de finesse de spot qui tient compte de
l'?paisseur de la ligne compar?e ? l'espace qu'elle doit remplir.
Un projecteur ? haute r?solution, aura un spot plus fin, et on verra
alors des lignes noires entre les lignes du balayages. Pour un vid?oprojecteur
SONY VPH 1001, je l'ai estim? ? 4.2 .

Dans
le meilleur des cas, c'est un DVD PAL en 16/9?me : un recul ?gal
? 1,3 fois la base de l'image.
Un DVD NTSC en 16/9?me : un recul ?gal ? 1,5 fois la base de
l'image.
Un DVD PAL en 4/3 : un recul ?gal ? 1,7 fois la base de l'image.
Dans le pire des cas, c'est un DVD NTSC en 4/3 : un recul ?gal
? 2 fois la base de l'image.
Autrement dit, si je me place suivant les pr?conisation de monsieur
LUCAS, je ne peux me passer de la sp?cification 16/9?me anamorphique
si je ne veux pas me laisser troubler par le lignage.
5.
Les diff?rentes qualit?s d'une image.
5.1. Le rapport signal/bruit.
Le
rapport signal/bruit, d?note du niveau de noir de la source. C'est-?-dire
que l'on fait la comparaison entre le signal maximum que peut fournir
l'appareil, et le bruit ?lectrique que fournit l'appareil pendant
l'absence de signal. Plus le signal bruit est faible, moins les
noirs seront profonds et plus l'effet de neige sera pr?sent.
5.2. La d?finition.
La d?finition d'une image peut se faire dans le sens de la hauteur
et de la largeur. Une grande confusion r?gne entre le nombre de
lignes affichables et le nombre de points par ligne.
5.3. La Colorim?trie.
La
Colorim?trie d?note du respect des couleurs de la vid?o vis-?-vis
de l'original sur la pellicule argentique. Elle peut ?tre modifi?
au niveau de l'?quilibre des couleurs (r?glage de HUE en NTSC uniquement)
et au niveau de la saturation globale.
5.4. La g?om?trie.
La
g?om?trie d'une image est correcte si toutes formes g?om?triques,
telles le rond, sont correctement affich?es en n'importe quel endroit
de l'?cran (? ce propos, le canon dans lequel appara?t James BOND
n'est pas rond ! Demain ne meurt jamais).
5.5. La convergence.
La
convergence d'une image est correcte si les trois images form?es
par le rouge le vert et le bleu se superposent parfaitement en tout
point de l'?cran.
5.6. Le plus important : le naturel.
La
dessus pas de myst?re, le num?rique est un danger pour le naturel
de l'image. j'ai mis un an ? regarder des d?monstrations de DVD
avant de trouver des configurations qui soit plus belle que le laserdisc.
Un premier principe : si on ne peut contourner le num?rique du DVD,
il faut interdire tout autre maillon num?rique tel que t?l?viseurs
100 Hz ou doubleurs de lignes douteux. Ensuite, il ne faut pas abuser
du r?glage de luminosit? qui est un v?ritable r?v?lateur de pixels.
Ensuite, utiliser dans l'ordre la liaison YUV, RVB, YC. Si c'est
pour utiliser la liaison composite, autant laisser le diffuseur
?teint (j'exag?re, mais ? peine?).
Pour information, j'ai vu un BARCO 508 merveilleux chez MOVIE STORE
qui ?tait m?diocre chez les ANNEES LASER de la Bastille. J'ai vu
une association BARCO 708 avec un doubleur FAROUDJA sublime chez
PRESENCE AUDIO CONSEIL qui ?tait juste bonne chez AUDIO CONCERT.
Nombres de vendeurs veulent retoucher les r?glages d'un vid?oprojecteur
ainsi que la connectique utilis?e alors qu'ils ne sont que des vendeurs
d'enceintes. L'importateur des doubleurs de lignes FAROUDJA me l'a
confirm?.
6.
Les diff?rentes technologies de diffuseur vid?o.
6.1. Les t?l?viseurs.
Ils
se divisent en deux parties : premi?rement les mod?les de base en
4/3, et deuxi?mement les mod?les 16/9 ou les mod?les 4/3 avec commutation
16/9. Pour tous utilisateurs de DVD la seconde cat?gorie est incontournable.
D'autre part toujours pour les m?mes utilisateurs, les t?l?viseurs
? balayage 100 Hz sont d?conseill?s : en effet leurs processeurs
vid?o travaillent de mani?re num?rique. Les images analogiques de
base qui ont ?t? num?ris?es pour ?tre stock?es dans le DVD, ont
?t? ensuite reconverties en analogique pour se transporter jusqu'au
t?l?viseur, puis de nouveau converties en num?rique pour le traitement
100 Hz et sont une derni?re fois reconverties en analogique pour
?tre diffus?es par le spot du t?l?viseur. Cette double conversion
num?rique/analogique est en grande partie responsable de l'image
typiquement pix?lis?e que l'on reproche au DVD.
A
propos des t?l?viseurs 16/9?me, j'entends des vendeurs qui argumente
qu'ils offrent 33% d'image en plus qu'un 4/3. A ceux la, je r?pondrais
par les deux sch?ma suivants : la surface que repr?sente une image
16/9?me dans une lucarne 4/3 et une image 4/3 dans une lucarne 16/9?me.
Ce
que l'on per?oit visuellement s'exprime ainsi de mani?re chiffr?e
:
- un t?l?viseur
4/3 qui a une diagonale de 9% sup?rieur ? un tube 16/9?me offre
une plus grande image pour visionner un film en 16/9?me,
- un t?l?viseur
16/9?me qui a une diagonale de 22% sup?rieur ? un tube 4/3 offre
une plus grande image pour visionner un film en 4/3,
- un 4/3 est
un meilleur 16/9?me qu'un 16/9?me qui veut ?tre 4/3 !
Bien sur au
niveau qualitatif, le 4/3 devra disposer d'une commutation 16/9?me
pour rivaliser avec son concurrent (pour ce qui est de la diffusion
de programme en 16/9?me anamorphique, exclusivement les DVD et certains
satellites). Votre choix entre ces deux cat?gories de t?l?viseurs
d?pendra donc du fait que vous regardiez beaucoup de programmes
4/3 ou non.
vous avez un
4/3 de
|
37
|
cm,
|
il équivaut
a un 16/9 de
|
34,0
|
cm.
|
|
55
|
|
|
|
50,5
|
|
|
63
|
|
|
|
57,9
|
|
|
72
|
|
|
|
66,1
|
|
|
80
|
|
|
|
73,5
|
|
|
95
|
|
|
|
87,2
|
|
|
103
|
|
|
|
94,6
|
|
|
117
|
|
|
|
107,4
|
|
|
135
|
|
|
|
124,0
|
|
vous avez un
16/9 de
|
41
|
cm,
|
il équivaut
a un 4/3 de
|
33,5
|
cm.
|
|
49
|
|
|
|
40,1
|
|
|
61
|
|
|
|
49,9
|
|
|
71
|
|
|
|
58,1
|
|
|
82
|
|
|
|
67,0
|
|
|
95
|
|
|
|
77,7
|
|
|
127
|
|
|
|
103,8
|
|
6.2. Les vid?oprojecteurs.
Les projecteurs
vid?o se divisent en trois cat?gories : les tri-tubes, les LCD et
les DMD (ou autre DLP). Les tri-tubes lorsqu'ils sont exempts de
doubleur de ligne travaillent enti?rement en analogique. C'est la
source de choix pour une image cin?ma.
Les 2 autres
technologies bas?es sur la ma?trise du pixel, provoquent le m?me
type de d?fauts que les t?l?viseurs 100Hz. Un petit avantage au
DMD, ses micro miroirs laissent passer moins de lumi?re dans les
noirs que les LCD.
Il faudra attendre
de longues ann?es avant d'avoir des projecteurs permettant de rivaliser
avec les tri-tubes: en effet le DVD ?tant une technologie ? base
de pixels, lorsque les premiers appareils de projection auront des
matrices ayant le m?me nombre de pixels que la r?solution de base
du DVD, et que la liaison entre la lecture du disque, et la matrice
d'affichage se fasse sans conversion interm?diaire, c'est ? dire
en num?rique on pourra esp?rer un meilleur naturel de l'image. C'est
solution est d?j? abord? avec une matrice ? la r?solution largement
sup?rieur ? celle du DVD, les effets de moirages sont alors r?duits.
De m?me, STAR WARS EPISODE 1 a ?t? projet? dans 4 salles au Etats
Unies en projection digital.
6.3. Les ?crans plasmas.
120 kf, ils
sont fous ! 50 kf ils sont fous aussi ! Rappelez moi quand ils seront
? 5kf et qu'ils n'auront plus des noirs qui soient gris.
6.4. Les r?troprojecteurs.
Je n'aime tellement
pas ?a que je n'ai rien ? dire là dessus. Un meuble immense,
une luminosit? blafarde, le tout pour le prix d'un tri-tubes.
Jacques
jacques@homecine.com
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